Plus personne ne saurait valablement contester le fait que les ondes électromagnétiques impactent les êtres vivants. Mais tous les humains ne sont pas égaux face à ce problème, et parmi eux, les enfants qui doivent être l’objet d’attentions toutes particulières. Il faut en prendre conscience: enfants et ondes électromagnétiques ne font pas bon ménage...
Jusqu’en fin de croissance, les cellules se divisent à un rythme beaucoup plus soutenu qu’au stade adulte ; et puisque chaque division augmente la possibilité de mutations de l’ADN, on comprend que la phase de constitution du fœtus puis celle de la croissance méritent une attention particulière. En effet les mutations peuvent être causées par des facteurs environnementaux sur lesquels il est possible d’agir. Et parmi ceux-ci, arrivent en « bonne position » les CEM (Champs Electro-Magnétiques) qui sont de plus en plus présents dans la vie quotidienne.
C’est donc tout le corps qui peut être impacté par des perturbations liées à l’environnement, et les CEM en sont une grande composante.
De plus, par sa petite taille, le corps entier de l’enfant est, par effet de résonance, plus exposé aux ondes électromagnétiques que celui des adultes. A cause d’une moindre corpulence, ses organes internes sont plus facilement atteints par les CEM, ce qui est d’autant plus dommageable que la structure et le fonctionnement des organes n’ont pas encore atteint leur maturité. Et parmi les organes, il en est un qui est absolument essentiel puisqu’il régule toutes les fonctions vitales : le cerveau. Pour l'enfant, les ondes électromagnétiques ont donc un impact sur tout son organisme.
Par ses caractéristiques combinées d’une plus grande finesse osseuse et d’une plus forte teneur en eau de la boîte crânienne, le cerveau de l’être en formation est bien plus vulnérable aux ondes qui passent plus facilement à travers la barrière hémato-encéphalique moins résistante.
Or les stades fœtal et post-natal sont particulièrement sensibles puisque c’est alors que les neurones s’organisent en réseaux. Le système nerveux du fœtus et de l’enfant, plus conducteur que chez l’adulte, en est d’autant plus fragile.
Des études de laboratoire ont mis en lumière la survenue d’anomalies neuronales sous l’effet des extrêmement basses fréquences, ou des radiofréquences, et par conséquent une impossibilité pour les neurones de se connecter normalement entre eux.
Au stade de l’embryon et du bébé, l’effet des ondes est particulièrement critique puisque les CEM altèrent les connexions neuronales et donc la plasticité cérébrale.
Mais si le fœtus et le bébé sont d’une extrême fragilité face aux ondes électromagnétiques, ces ondes restent délétères dans une moindre mesure jusqu’à la fin de la croissance et de l’adolescence. De sa gestation à l'adolescence, l'enfant soumis aux ondes électromagnétiques a un risque élevé de développer de multiples intolérances et problèmes de santé (voir plus loin).
D'ailleurs, même à l’âge adulte, certaines personnes peuvent être encore très impactées à un âge avancé… On peut alors soupçonner une fragilité particulière due à leur terrain ou encore incriminer d’autres facteurs nocifs avec lesquels les ondes produisent une synergie délétère (métaux lourds, produits chimiques, polluants organiques, virus, maladie de Lyme, alcool, drogues…) car les ondes ne perdent jamais de leur nocivité. Mais il est généralement impossible de savoir si les ondes électromagnétiques ont été l’élément déclencheur ou alors aggravant d’une pathologie.
Comme le tabagisme, la soumission aux ondes peut être passive et sournoise ou pleinement assumée…Ainsi le fœtus et le bébé sont impactés malgré eux par les ondes qu’impose leur environnement tandis que l’adolescent peut être son propre acteur de pollution électromagnétique…Voyons quelques exemples de situations qui peuvent mettre l’être humain dans ses différentes phases formatives en rapport avec les ondes électromagnétiques.
Nous ne le dirons jamais assez : le fœtus est un être humain à son stade le plus critique, celui où la division des cellules est exponentielle, où la spécificité de ces cellules se met en œuvre, où les organes se forment dont le cerveau qui commandera à toutes les fonctions vitales et sera donc essentiel pour toute la vie (on connaît les greffes du cœur, du poumon, du foie mais celle du cerveau n’est pas pour demain si jamais elle existe un jour !).
Le fœtus semble l’être le mieux protégé qui soit, bien logé dans sa bulle de liquide amniotique... Et pourtant, relié à sa mère par le cordon ombilical, il peut être victime de nombreuses agressions transmises directement par le corps de la mère (lui-même pouvant être attaqué de diverses manières, par ingestion, inhalation, maladie... Alcool, tabac, drogues, médicaments, produits chimiques, virus, malbouffe, intoxications alimentaires, pollutions diverses, stress extrême et réitéré sont des facteurs de nocivité bien connus).
Les ondes, sournoises parce que malheureusement invisibles, sont moins bien connues bien qu'elles fassent partie des sources majeures d’agression. A travers les minces cloisons du ventre et de l’utérus, le liquide amniotique ne peut empêcher les ondes d’atteindre le fœtus.
Nous rappellerons ici des cas extrêmes qui ne doivent pas faire oublier d’autres situations moins sévères mais tout aussi graves en cas de chronicité : consulter son téléphone portable en le posant sur son ventre, utiliser son ordinateur portable (même sans WiFi) posé sur ses genoux sont, pendant la grossesse, des gestes aux potentielles conséquences extrêmement nocives.
Voici maintenant le bébé douillettement installé dans son berceau, objet de toutes les attentions…Peut-on imaginer que rôdent autour de lui, invisibles, les mauvaises fées que sont les ondes ? La zone de repos devrait en être exemple et pourtant…
Peut-être la box WiFi de l’habitation se trouve derrière la cloison de sa chambre ? Peut-être qu'un téléphone portable d’un parent est laissé allumé non loin du berceau ? Ou alors, plus souvent, un babyphone en WiFi se trouve dans la chambre de bébé (et pourtant il existe pour le remplacer des babyphones en filaire ou en infrarouge).
Mieux encore, car l’imagination des fabricants d’objets et d’équipements pour la petite et grande enfance n’a pas de limites pour répondre aux parents inquiets : ceux-ci veulent-ils
« suivre » minute par minute leurs chères têtes blondes ? Qu’à cela ne tienne : des couches connectées préviennent lorsqu’elles doivent être changées, , un « nounours » va moucharder grâce à sa caméra de surveillance intégrée, tandis qu’un oreiller connecté pourra diffuser des berceuses grâce à une liaison en Bluetooth. Et que dire des tétines connectées qui transmettent en temps réel la température du cher petit ange, ou indiquent si ses pas encore chancelants l’ont entraîné hors d’un périmètre acceptable : une tétine connectée via le Bluetooth à un smartphone !... dans la bouche et si près du cerveau de ce fragile petit être !
Bébé devient enfant…A 7 ans, il a, paraît-il, « l’âge de raison »…Raison de plus pour le raisonner…
A-t-il reçu tel objet connecté à son anniversaire ? Lui faire alors comprendre que l’usage en sera limité, et lui expliquer pourquoi. L’utilisation de tablettes, de jeux interactifs en WiFi sera ainsi encadrée avec rigueur…
Veut-il faire comme un ami qui déjà possède avec fierté un téléphone portable ? Non : pour sa santé il devra attendre, selon les recommandations des scientifiques, l’âge de 14 ou 15 ans…
Quant à la montre interactive (en WiFi ou en Bluetooth), tellement attractive qu’il ne veut pas s’en départir de toute la journée ? Il ne devrait même pas en être question…
Il est donc bon de faire connaître à son entourage sa détermination dans ce domaine…Car certains, inconscients du danger ou même dans le déni, croient bien faire (…croient faire « bien ») en donnant des objets connectés en vogue...
L’enfant a grandi. Il est maintenant un(e) ado, cet entre-deux entre dépendance et pleine responsabilité. Il veut tout connaître, tout tester, il aime se confronter, transgresser…Il se croit libre avec son téléphone portable de parler sans fin, parfois tard dans la nuit –alors qu’il en est trop souvent esclave. « Un homme, ça s’empêche » dit Camus. Mais l’ado n’en est pas encore à ce stade. Et les parents ont encore un rôle (difficile) à jouer…
Veiller à ce qu’il / elle comprenne qu’un téléphone portable se ferme la nuit…
Lui expliquer clairement pourquoi les objets en Bluetooth sont à utiliser avec circonspection (enceintes, casques…). Certains cas de figures sont particulièrement critiques : ainsi, fenêtres fermées, une voiture devient une « cage de Faraday » dans laquelle un téléphone portable ouvert cherche sans arrêt une source d'émission (antenne relais) et donc émet lui-même des ondes qui rebondissent d'une paroi à une autre. On comprend alors qu'il ne faut pas y laisser allumé un portable et que l'utilisation du Bluetooth est également nocive…
Ne pas céder au désir d’avoir, comme tel(le) ami(e) des AirPods, ces petits trucs qui font « branchés » mais qui relaient des ondes en continu tout près du cerveau.
Limiter dans le temps l’usage d’équipements numériques en WiFi (tablettes, consoles de jeux, Bluetooth, téléphones portables…)
Equiper son ado d’un ordinateur qui fonctionne en filaire, ainsi que sa souris…
S’engager avec d’autres parents d’élèves pour sensibiliser le personnel enseignant (obligation pour l’élève de déposer son portable éteint dans une boîte commune ou un casier personnel pendant les cours…etc)
Inculquer les bons réflexes sera profitable à vie...
Le recul est suffisant maintenant pour constater que diverses pathologies peuvent apparaître chez des enfants particulièrement exposés aux ondes électromagnétiques
https://www.ondesetprevention.fr/categorie/hypersensibilite
Parce que l’enfant en âge scolaire est plus susceptible d’attirer l’attention des adultes (enseignants, parents), c’est l’enfant avec hyperactivité qui est le plus étudié dans ce domaine. En Occident, selon les études, on estime entre 2 à 5% la proportion des enfants atteints de TDAH. Avec une nette prévalence chez les garçons, touchés de 2 à 4 fois plus que les filles. Mais environ 70% des enfants gardent ce trouble encore à l’adolescence, et 50% à l’âge adulte.
Le TDAH, comme son intitulé le dit, peut ne pas s’accompagner d’hyperactivité et se manifester par des symptômes qui, malheureusement, peuvent évoquer d’autres pathologies, d’où la difficulté du diagnostic. Ce sont pour la plupart des troubles des fonctions cognitives et parmi eux, tout d’abord la difficulté de concentration qui empêche par exemple de suivre un cours (et donc de comprendre et, à terme, d’effectuer certaines tâches, même simples) ; également l’impulsivité, marqueur d’une impatience pouvant être cause ou effet de stress, d’anxiété, et de mauvaise estime de soi ; mais aussi éventuellement la violence…
A l’école, ces troubles du comportement peuvent marginaliser l’enfant, augmenter son anxiété et induire un retard scolaire. D’où la nécessité d’une réponse précoce qui pourrait associer médicaments, alimentation et soutien psychologique.
Car le TDAH est un ensemble de troubles neurologiques dûs à un déséquilibre en taux de neurotransmetteurs. Mais ce déséquilibre a plusieurs causes possibles :
- L’hérédité : environ 25% des personnes souffrant de TDAH la transmettent.
- Des lésions au cerveau
- L’environnement…Et c’est là où l’on peut agir le plus facilement. Ainsi les ondes électromagnétiques sont particulièrement visées. L’usage intensif des tablettes tactiles, de jouets connectés ou de tout équipement avec Wifi, Bluetooth…etc peut agir sur la santé mentale (dépression, hyperactivité, phénomène d’addiction, troubles du sommeil…). Il est facile (même si c’est au prix de la résistance des enfants) de supprimer ou de réduire les effets de cette cause environnementale ! En tout cas, il faut en être conscient dès la gestation…Que d’erreurs sont faites par certains parents qui ne connaissent pas, ou qui ne veulent pas reconnaître les méfaits des ondes électromagnétiques chez les enfants...
Mais, si le facteur « ondes électromagnétiques » est à prendre en compte, il faudra également supprimer ou du moins réduire drastiquement certains facteurs qui peuvent être aussi à l’origine des symptômes : ainsi la présence dans le corps de certaines bactéries comme les borrelia ou celle de métaux lourds comme le plomb.
Enfin le TDAH pouvant être accentué par des facteurs psychosociaux, il peut être utile également d’accompagner ces enfants par un soutien psychologique.
En résumé, déficit cognitif et troubles du comportement chez l’enfant devraient toujours induire un questionnement sur la charge des CEM dans son environnement.
Rappelons-le : l’autisme n’est pas une perturbation psychologique. Il est le résultat de lésions neuronales au niveau du cerveau. Le cerveau de l’autiste présente moins de neurones et moins de ramifications de ceux-ci, ce qui réduit les connexions de neurone à neurone. Les causes de ces lésions peuvent être diverses, elles peuvent être également multiples. Mais sachant l’effet des ondes sur le cerveau, il est plausible qu’en synergie avec d’autres causes, les CEM puissent déclencher ou aggraver cette pathologie.
https://www.ondesetprevention.fr/categorie/autisme
L’OMS a classé les ondes électromagnétiques en 2B (cancérogènes possibles) depuis 2011 ; et cela est corroboré par le fait que des cas de tumeurs cérébrales, de gliomes, ont été détectés plus qu’à l’accoutumée chez de jeunes utilisateurs intensifs de téléphones portables (certains adolescents allant jusqu’à dormir au-dessus de leurs portables laissés ouverts sous leur oreiller)
Parallèlement à l’usage des téléphones portables, on note également des cas inquiétants (rares il est vrai) de la maladie d’Alzheimer chez des jeunes.
Toutes ces pathologies possiblement induites ou aggravées par les ondes électromagnétiques sont donc à prendre au sérieux pour le devenir des enfants.
Au niveau européen : la RESOLUTION 1815 votée en 2011 par le Conseil de l’Europe sur le « danger potentiel des CEM et leur effet sur l’environnement » insiste sur la fragilité spécifique des enfants, ce qui induit à préconiser de réduire l’utilisation du Wifi et des téléphones portables dans les établissements scolaires.
Au niveau français : l’ANSES en 2013 ne suit pas ces appels à la prudence et les conseils qui en découlent et son rapport minimise les faits et rejette le principe de précaution dans ce domaine. En conséquence, l’Education Nationale s’y était engouffrée pour promouvoir le numérique dans les établissements scolaires. En 2016, l’ANSES a dû revenir sur son rapport trop laxiste et insister à la prudence en ce qui concerne l’exposition des enfants aux radiofréquences.
Entre-temps, en 2015, selon la LOI ABEILLE l’installation du Wifi en crèches et garderies est interdite, et les dispositifs Wifi en primaire doivent être désactivés en dehors des activités qui en dépendent.
Supprimer ou réduire drastiquement les sources de CEM (DECT, WiFi, Bluetooth, « électricité sale » -Linky...-câbles électriques non blindés...)
Limiter dans le temps l’utilisation d’objets connectés
Veiller à l’environnement de l’enfant afin de l’améliorer si nécessaire : pour cela, connaître la charge électromagnétique du lieu où il évolue quotidiennement…ce qui, en plus de l’habitation familiale (en particulier la zone de nuit), signifie crèche et école (et dans ce cas, sensibiliser l’équipe enseignante).
Pour connaître cette charge, il faut faire des mesures. Il existe dans le commerce de petits appareils, mais ils ne sont pas aussi performants et fiables que ceux des spécialistes. Il est nettement plus sérieux de s’adresser à un professionnel qui, à partir des mesures obtenues, pourra donner des conseils au cas par cas…
Votre conseiller en environnement électromagnétique est là pour faire un diagnostic électromagnétique de votre lieu de vie pour le :
Il vous préconisera les meilleures solutions techniques adaptées à votre lieu pour limiter la charge électromagnétique : n'hésitez pas à prendre contact avec lui.