Comment imaginer que le Bluetooth puisse être un danger dans notre vie quotidienne, alors que la plupart d’entre nous n’en ressentent aucun effet ? La problématique du danger Bluetooth et santé réside dans le fait que les ondes électromagnétiques peuvent avoir un effet néfaste sur notre santé, à long terme.
La problématique du Bluetooth et de ses effets sur la santé doit donc être prise en compte dans la prévention électromagnétique.
Le débat sur la dangerosité des ondes a eu pour effet de relancer la polémique autour du Bluetooth qui n’a pas fini de nous inquiéter, car nous sommes tous concernés. Le Bluetooth est une technologie sans fil qui fonctionne par radiofréquences, par ondes radio UHF (ultra hautes fréquences) et qui a été créée en 1998. La portée du Bluetooth oscille entre 10 et 100 mètres linéaires selon la nature de l’émetteur, car cette technologie a évolué depuis sa création et est passée de 1.0 à 5.0. Sans entrer trop dans les détails techniques, celui qui voudra s’intéresser à la technologie du Bluetooth pourra retenir qu’elle a évolué, afin de répondre aux nouveaux besoins et aux nouveaux usages. Par exemple, le Bluetooth smart a pour vocation d’utiliser moins d’énergie que le Bluetooth habituel et est essentiellement utilisé pour les connexions musicales ou sonores telles que casques de musique, kit mains libres, enceintes, afin de réduire la consommation électrique de ces appareils. Les objets utilisant le plus couramment la technologie du Bluetooth sont : les imprimantes, oreillettes sans fil airpod, téléphones portables, claviers sans fil, souris sans fil, enceintes sans fil, tablettes, consoles de jeux, montres connectées, etc.
Si l’on en croit les experts, le marché des objets connectés devrait augmenter considérablement dans les prochaines années. Il ne devrait pas y avoir de limite. Frigos connectés, podomètres connectés, montres connectées, brosses à dents connectées, tout est désormais envisageable. Il a été démontré qu’il serait possible d’avoir des graphiques ou des diagrammes de haut niveau sur quasiment tout : le nombre de pas que vous effectuez quotidiennement, le résultat en termes de calories brûlées, le nombre de micro réveils dans votre sommeil, la santé de vos dents, le contenu de votre frigo, etc. Dans un avenir très proche, on dénombrera quelque 50 milliards d’objets connectés et les ventes ne cesseront de s’accroître.
Nul ne peut nier les avantages du Bluetooth : vous êtes au supermarché, vous ne vous rappelez pas s’il reste du lait dans votre frigo. Aucun problème, vous l’interrogez à distance, vous communiquez avec lui et vous réagissez simultanément. Vous êtes en promenade, il se met à pleuvoir. Aucun problème, vous commandez à distance la fermeture de vos fenêtres.
L’intérêt du Bluetooth est d’éviter des connexions filaires entre les appareils au domicile ou au bureau. L’avantage réel est de permettre la connexion de ces objets lors de vos déplacements, professionnels ou de loisirs, sans alourdir vos sacs ou autres bagages. Les objets connectés en Bluetooth deviendront pour certains leurs meilleurs amis.
Passons maintenant aux dangers du Bluetooth. Certains considèrent les objets connectés comme leurs pires ennemis. D’abord, parce que les hackers peuvent les pirater. Il existe dont pour les objets connectés un risque pour la sécurité des données et la protection de la vie privée. Ensuite, il y a un risque de panne plus élevé, puisque les appareils comporteront plus d’électronique, avec des pièces moins facilement réparables. Enfin, on peut se poser la question de la nocivité du Bluetooth pour la santé, même s’il est vrai que le Bluetooth a une puissance d’émission bien plus faible que le Wifi. En somme, une chose est certaine : le Bluetooth va encore faire couler beaucoup d’encre.
Le Bluetooth présente-t-il vraiment un risque pour la santé ? Prenons un exemple, celui des voitures : les voitures sont de plus en plus nombreuses à être équipées de Bluetooth. Il n’est pas toujours facile de le désactiver, ce qui provoque des difficultés lorsque l’on souhaite limiter son exposition électromagnétique de manière simple. En effet, les voitures sont par nature des cages de Faraday, ce qui engendre un effet rebond des ondes électromagnétiques. De ce fait, les ondes électromagnétiques sont plus agressives que dans une large pièce sans structures métalliques. L’État a interdit en 2015 l’utilisation de casques et d’écouteurs dans les voitures pour raisons de sécurité. Cette décision a été prise notamment en raison du fait que ces casques ou appareils recouvrent l’oreille et sont susceptibles d’augmenter le risque d’accident. C’est une bonne chose, mais en motivant sa décision, l’Etat n’a pas fait mention des risques liés à l’exposition électromagnétique.
Autre exemple : Les oreillettes airpod. Elles sont de plus en plus présentes, car Apple a fait le choix, en 2016, de ne plus proposer de connexion filaire, hormis un adaptateur filaire à acheter en option . Certains experts internationaux, dont Jerry Phillips, s’inquiètent des effets possibles des airpod, car ceux-ci sont placés dans le conduit auditif et sollicitent les tissus de la tête et de l’oreille à des valeurs d’ondes électromagnétiques non négligeables. Pour rappel, les oreillettes Bluetooth ou airpod fonctionnent toute la journée. Elles sont au contact de votre cerveau, par l’envoi de fréquences à intervalle régulier, et viennent s’ajouter au Bluetooth de votre téléphone. La solution la moins impactante et la plus sécurisée reste les oreillettes filaires, sous réserve de bien désactiver le Bluetooth de votre téléphone portable, sans quoi celui-ci émettra des ondes en permanence.
Tout récemment, 250 médecins de 40 pays différents ont signé une pétition à l’intention de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’objectif de cette pétition était de la sensibiliser au problème qui existe autour des appareils connectés sans fil. Selon ces professionnels de la santé, les appareils connectés participeraient au développement des cancers. Un certain nombre d’études et de recherches scientifiques qui ont été menées ont montré que les champs électromagnétiques non ionisants ont altéré les mécanismes vivants à des valeurs bien plus basses que les valeurs officielles qui sont, selon ces mêmes experts, beaucoup trop permissives. Toujours selon ces experts médicaux, les émissions d’ondes électromagnétiques, les micro-ondes, dont le Bluetooth, participeraient à l’augmentation du stress cellulaire, des dommages génétiques, des altérations du système reproducteur, des déficits d’apprentissage, des troubles neurologiques et de la mémoire, et des perturbations de la vie animale et végétale. Selon eux, l’OMS ne protège pas suffisamment la population, et plus particulièrement les jeunes enfants. Au vu des études, ces 250 médecins pensent que le Bluetooth pourrait contribuer à l’ouverture de la barrière hématoencéphalique (BHE) qui a pour fonction de faire obstacle aux agents toxiques.
La technologie NFC n’est pas du même niveau que le Bluetooth en termes de performance, car elle n’est pas adaptée à l’échange de contenus. Elle fonctionne essentiellement en fréquences courtes, de 13,56 MHz, et est réservée aux appareils étant à une distance limite de 10 cm. Le paiement sans contact fait partie de cette technologie, de même que les cartes de transport ou bracelets d’identification.
En résumé, le Bluetooth et la technologie NFC contribuent à l’électrosmog et il est conseillé d’appliquer le principe de précaution en limitant au maximum son utilisation. Dans l’idéal, il est conseillé de ne plus l’utiliser. Cela vaut pour toutes les catégories de population, et a fortiori pour les enfants dont les tissus sont encore en constitution et plus chargés en eau, ce qui rend possible une pénétration des ondes bien plus profonde que chez les adultes. Toutefois, les scientifiques ne sont pas tous d’accord sur le sujet, car l’effet cocktail des ondes électromagnétiques et l’intensité des différentes expositions ne sont que très rarement pris en compte. Le vrai problème se situe sur le long terme. Nous n’avons pas suffisamment de recul pour mesurer avec exactitude les effets des technologies sans fil, donc du Wifi, du Bluetooth ou de la NFC sur la santé humaine. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le résumé du rapport Bioinitiative. et faire passer votre conseiller en environnement électromagnétique pour réduire votre exposition.