Peut-être que certains d’entre vous se souviennent du « smog » qui a touché Londres durant l’hiver 1952. Peut-être que d’autres en ont juste entendu parler.
Pendant ces quelques jours de décembre, les Londoniens ne voyaient plus rien, respiraient un air pollué, et la poussière était omniprésente. Bref, les Londoniens ne pouvaient pas échapper à cette pollution environnementale et à ses conséquences inéluctables sur la santé.
Qui se souvient encore de nos jours de ce « smog » et de ses conséquences ?
Depuis, d’autres pollutions environnementales se sont produites, et parmi les dernières, et non des moindres, il faut mentionner la pollution électromagnétique qui se répand petit à petit dans notre monde dit civilisé.
Certains dénomment cette pollution « électrosmog ».
Contrairement au « smog » londonien, on ne le voit pas, on ne le sent pas, on ne l’entend pas ...... bref, il n’existerait pas.
Malheureusement, en tant que médecin généraliste, diplômé en santé environnementale, je suis de plus en plus souvent confronté à des patients aux problèmes devenus chroniques et difficiles à prendre en charge, problèmes pour lesquels une étiologie est difficilement retrouvée.
L’électro-sensibilité (ou électro-hyper-sensibilité) est de plus en plus souvent évoquée par certains devant de tels tableaux.
Afin de poser un tel diagnostic, outre l’anamnèse et certains examens spécialisés (encéphaloscan et autres examens biologiques spécialisés), des mesures sur le terrain telles que proposées par certains spécialistes, dont « Ondes et Prévention » de monsieur Vincent Leclerc, s’avèrent indispensables afin de contribuer à mettre une étiquette face à l’ensemble des symptômes présentés en vue d’une prise en charge globale de la personne en souffrance.